Amadou GUEYE NGOM
J’ai connu l’Association les « PETITES GOUTTES » par le biais d’un frère M. Fall Momar qui m’a fait part des différentes actions en perspective. J’ai tout de suite été séduit d’abord parce que c’est dans mon domaine de prédilection car ayant fait un Master 2 de Droit des Personnes Vulnérables mais aussi parce que c’était un projet sur lequel j’ai longtemps réfléchi et ce pour les raisons suivantes :
– J’ai fait un stage au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal à la Direction Générale de l’Action Sociale, à la Division de la Promotion et de la Protection des Groupes Vulnérables. Ce stage m’a permis de voir quels sont les moyens et mécanismes mis en œuvres par le Gouvernement du Sénégal pour venir en aide aux familles les plus démunies et aux personnes dans une grande exclusion sociale. Même si les efforts sont nobles, les moyens ne suivent pas, empêchant ainsi de toucher une population plus large.
Des associations comme « LES PETITES GOUTTES » sont une aide afin de pallier ce manque, d’abord parce que les actions sont libres ne répondant à aucune logique politique, et motivées par une volonté d’aide, de partage et d’accompagnement de ces personnes défavorisées à leur quête d’autonomie.
– Toucher une partie plus vulnérable de la population notamment les enfants (Talibés, les mineurs déscolarisés, maltraités…), ainsi que les « personnes handicapées » (au Sénégal la loi d’orientation sur les personnes handicapées n’emploie pas les termes de « personnes en situation de handicap » comme c’est le cas en France) par des actions coordonnées avec d’autres partenaires.
– De donner de mon temps afin de participer activement à une œuvre sociale et de me réjouir de le faire en sachant que cela participe à rehausser la dignité de la personne humaine.
– Réfléchir sur les problèmes liés à la pauvreté dans certaines familles et apporter des commencements de réponses.
Amadou GUEYE NGOM